Les différentes catégories
Lors des compétitions officielles, les judokas sont répartis en catégories en fonction de leur poids. Les combats se font ensuite entre judokas d'une même catégorie et un classement final est obtenu pour chaque catégorie. Il y a aujourd'hui 7 catégories masculines et 7 catégories féminines :
- hommes : -60 kg, -66 kg, -73 kg, -81 kg, -90 kg, -100 kg, +100 kg
- femmes : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg, -70 kg, -78 kg, +78 kg
Ces catégories existent à partir des juniors.
Les ceintures ou grades
Le grade du judoka est représenté par une triple valeur :
« SHIN », correspondant à la valeur morale,
« GHI », valeur technique,
« TAI », valeur corporelle.
Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu'un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.
« SHIN », correspondant à la valeur morale,
« GHI », valeur technique,
« TAI », valeur corporelle.
Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu'un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.
Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur Kawaishi. On trouve dans l'ordre les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6e au 8e dan, une rouge pour 9e et 10e dan). Il existe aussi des grades alternatifs pour évaluer et récompenser les plus jeunes (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte).
Les ceintures de couleurs blanche à marron correspondent à des grades nommés kyu : du 9e kyu représenté par la ceinture blanche jusqu'au 1er kyu par la ceinture marron. En France, les grades inférieurs à la ceinture noire sont délivrés par un professeur de judo diplômé d'État, le plus souvent suite à un passage de grades organisé par le club.
Au-dessus des kyu, les niveaux sont nommés dan (degré) : du 1er dan au 5e dan, la ceinture est noire ; les 6e, 7e et 8e dan sont représentés par une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées, les 9e et 10e dan par une ceinture rouge. Après la ceinture rouge, il y a une ceinture qui n'a été obtenue que par Jigorō Kanō, la ceinture blanche large (11e et 12e dan, 12e dan que maître Kano n'a obtenu qu'à titre posthume).
- Compétition :
- un examen de katas devant un jury régional ou national officiel
- gagner des points lors de combats officiels (44 en un tournoi ou en 1 shiai ou 100 sur plusieurs et 120 pour le troisième et quatrième dan) entre ceintures noires et marrons (pour l'obtention du premier dan)
- participer à un stage concernant l'organisation et l'arbitrage des compétitions
- Expression technique :
- UV1 Katas
- UV2 Techniques debout/sol
- UV3 Exercices d'application judo
- UV4 Techniques de défenses ju-jitsu
Bien souvent, en parlant de « ceinture jaune » ou de « ceinture noire », on désigne par métonymie non pas la ceinture en elle-même, mais le détenteur du grade associé. Il est donc possible de dire : « Ce judoka est une ceinture noire ».